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    1994

     

    Le 5 mars 1994, les mélomanes ont pu entendre en l'église les œuvres suivantes :

    Stabat Mater de Pergolesi ; le Credo de Vivaldi et la Cantate n° 147 de J.S. Bach


    Ces œuvres ont été interprétées par la chorale St-Marc d'Uccle, par les Chœurs d'Enghien (fusion de nos diverses chorales locales), et par le Belgian Sinfonia Orchestra, sous la direction de Michel Van den Bossche. Les solistes étaient Nathalie Borgomano (soprano), Rita De Plancke (alto), Yves Saelens (Ténor) et Jean-Guy Devienne (basse).

    Le mercredi 9 mars, Marie-Josée Bruyns, soprano, accompagnée par Michel Vanden Bossche à l'orgue, a présenté des œuvres de Caplet, Mozart, Reger, Jongen et Franck.

    Plusieurs centaines de personnes ont assisté à ces soirées qui ont mis en lumière les grandes possibilités techniques des orgues d'Enghien et le talent de leur organiste attitré. Le répertoire de musique sacrée qui fut présenté a été chaleureusement apprécié.

     

     

    1996

     

    Enghien a pris l'habitude de faire en musique son entrée dans le printemps. Chaque week-end du mois de mars a apporté son lot de plaisir aux mélomanes, et notamment les prestigieux rendez-vous du Festival de Pâques, dont ce fut la quatrième édition.

    Ces manifestations culturelles furent autant d'occasions de mettre en évidence les charmes de la Cité d'Arenberg à l'approche de la saison touristique. Lekeu et Fauré avaient été célébrés en 1993. Il y avait eu, l'année suivante, Pergolese, Vivaldi, Bach, puis, en 1995, Rheinberger, Hümmel, Beethoven, Haydn.

    Le compositeur phare fut cette fois Mozart.

    Le vendredi 15 mars 1996, l'on a pu entendre la Symphonie concertante et le Requiem, par les Chœurs de Saint-Marc, les Chœurs d'Enghien et le Belgian Sinfonia Orchestra1 sous la direction de Michel Van den Bossche, en l'église Saint-Nicolas. Le même programme fut présenté le dimanche 17 mars, en l'église du Collège Saint-Michel à Bruxelles, le festival enghiennois s'offrant de la sorte une incursion dans la capitale.

    Ces trois concerts mozartiens furent donnés au profit de l'ONG Handicap International.

    Jean Prévot, Marie Carmen Suarez et Patrica Alonso formant le Trio Euterpe de flûte et cordes, donnèrent un concert le samedi 9 mars, en l'église Saint-Nicolas. Au programme : les Trios de Londres de Joseph Haydn et des œuvres de Bach.

    Toujours dans le cadre du Festival de Pâques, ce fut l'organiste Daniel Pandolfo qui interpréta J.S. Bach et Mozart en l'église Saint-Nicolas, le samedi 23 mars.

    C'est dans cette même église, le vendredi 29 mars, que fut donné un concert de cuivres et orgue présenté par Danielle Du Boch, Michel Verheylewegen et l'Ensemble de Cuivres du Pays Vert, dans des pièces allant de la Renaissance au XXe siècle.

    Mars a réservé d'autres moments musicaux à Enghien, comme le récital de piano donné le vendredi 1er mars, par Carine Gutlerner, premier prix de piano au Conservatoire de Bruxelles. Une bourse lui permit d'étudier aux USA, où elle a obtenu en 1995 un doctorat en piano ainsi qu'un master en direction chorale. C'est sous la charpente typique de la Maison Jonathas qu'elle interpréta J.S. Bach, Brahms et Prokofiev.

    Enfin, une Promenade à Saint-Germain-des-Prés, mariant musique et poésie, fut offerte par les élèves du cours de déclamation de l'Académie de Musique d'Enghien en collaboration avec leurs congénères de Tubize. La mise en scène était de Pascale Quevauvillers. Le spectacle eut lieu le samedi 16 mars et le dimanche 17, en la salle Pax, rue du Patronage, accompagné par l'ensemble Ars Retro dirigé par Joseph Mazzucco.

    1 Devenu Orchestre Hainaut-Picardie

     

    2001

     

    Voici d’importants auditoires et de multiples partitions musicales qui, sous la baguette de Michel Van den Bossche illustreront le cinquième Festival Musical d’Enghien, dont on se doit ici de souligner la laborieuse préparation et, là, de se joindre aux applaudissements d’un public vraiment… enchanté.

    Ce fut le 20 janvier 2001, à l’église Saint-Nicolas d’Enghien, Marie de Roy, soprano, Daniel Pandolfo, organiste, et le Belgian Sinfonia Orchestra exécutant notamment le célèbre Exultate, jubilate de Mozart et le Concerto pour orgue, cordes et timbales de Francis Poulenc.

    Heureuse et bienheureuse récidive le 9 mars : Marie de Roy, derechef, Martine Gaspar, alto, Michel Jacobiec, baryton, et Xavier Mas, ténor, avec les Chœurs d’Uccle et les Chœurs d’Enghien permirent d’entendre principalement les Vêpres solennelles d'un confesseur de Mozart et la Messe Lord Nelson de Haydn.

    Le 11 mai, les Chœurs d’Enghien et Michel Van den Bossche se faisaient applaudir à la chapelle du Collège Saint-Augustin d’Enghien.

    Du 25 juin au 7 juillet 2001, le premier festival d'orgue d'Enghien fut organisé par les programmateurs du Festival Musical d'Enghien, contribuant ainsi largement à la diffusion de la musique classique au coeur de la Cité des Titjes.

    Pour ce nouvel événement, les organisateurs avaient choisi une partie du patrimoine local riche en orgues. En effet, de nombreux édifices de la région abritent des buffets d'orgue, dont certains sont remarquables.

     

    Les ArchivesC'est le cas, notamment, de l'orgue Klais de la Chapelle du Collège Saint-Augustin d'Enghien, construit en 1932. Le festival d'orgue se composait de trois parties. Un stage d'orgue fut donné par Diego Cannizzaro, organiste à Palerme, aux élèves des Académies d'Enghien et d’Ath, du 25 au 29 juin. L’après-midi du samedi 30 juin, consacré au répertoire, à l'ornementation, à la registration et à la découverte de quelques très beaux buffets d'orgues fut animé par Michel Van den Bossche, chef d'orchestre du Belgian Sinfonia Orchestra et organiste réputé.

     

    Enfin, un cycle de concerts débuta le vendredi 29 juin par un récital donné par les élèves du stage. Le samedi 30 juin, Diego Cannizzaro donna un récital composé d’oeuvres de Capocci, Franck et Boellmann.

    Le jeudi 5 juillet, le festival d'orgue proposa un récital donné par l'organiste belge Jean-Philippe Merckaert. Il interpréta des œuvres de Mendelssohn, Reger, Vierne, Alain et Messiaen.

    Le vendredi 6 juillet, ce fut au tour de Michel Van den Bossche de faire étalage de sa science de l'orgue au travers d’œuvres de J.S. Bach, Buxtehude, Pachelbel, Benoît, Plum et Dubois. Enfin, le samedi 7 juillet, Marie de Roy, soprano, et Daniel Pandolfo ont proposé des œuvres de Caplet, Renaud, Bernstein, Fauré, Britten et Saint-Saëns.

    Enfin, le 16 novembre, le Festival s’achevait à la chapelle de l’ancien couvent des Capucins par l’audition du Quatuor Scaldis dans des œuvres de Verdi, Puccini, Chostakovitch, etc.

     

     

    2007

     

    25 mai 2007 - Inauguration de l'orgue de l'église Saint-Sauveur de Petit-Enghien.

     

     

    2008

     

    Soirée exceptionnelle le jeudi 29 mai 2008, en l'église Saint-Sauveur de Petit-Enghien, dans le cadre du Festival Musical d'Enghien dont c’était le dernier concert de la saison 2008. Benoît Mernier, compositeur et organiste de réputation internationale, a donné un récital d’orgue, au cours duquel il interpréta des œuvres de G. Frescobaldi, D. Buxtehude, J.P. Sweelinck, J.S. Bach, M. Weckmann, P. Bruna, C. Ph. Bach. Benoît Mernier s'est produit un peu partout en Europe, au Canada, au Mexique et au Japon. Il a enregistré plusieurs disques dont l'un s'est vu décerner le Grand Prix de l'Académie du disque Charles Cros. En 2004, le Concours Musical Reine Elisabeth lui a commandé l’œuvre imposée pour la session du chant. C'est donc un musicien de premier plan que le Festival Musical d'Enghien a reçu pour la clôture de la saison.

     

    2009

     

    Les Archives

     

    Le vendredi 5 juin 2009, en la Chapelle des Capucins à Enghien, eut lieu le concert de clôture du Festival Musical d'Enghien, saison 2009.

    Elisabeth Nys, élève de l'Académie de Musique d'Enghien interpréta la 1re Rhapsodie de J. Brahms, tandis que Jeanne Attout et Marie Baudot interprétèrent des œuvres pour piano à quatre mains de W. A. Mozart, E. Grieg et A. Dvorak.

    Ces deux dernières furent les élèves de Jean-Claude Van Den Eynden, qui donna lui-même avec Thérèse-Marie Giklisen au violon-alto, quinze jours plus tôt l'un des plus beaux concerts depuis la création du Festival.

     

    2011

     

    La saison 2011 du Festival Musical d'Enghien a débuté, le 13 mai 2011, avec la superbe interprétation du Requiem de Mozart, en l'église Saint-Nicolas d'Enghien.

    Un concert a été consacré au jazz, avec une figure belge bien connue dans le domaine, puisque c'est Nathalie Loriers qui fut au piano le 27 mai, à la Maison Jonathas.

    Les trois autres concerts ont permis d'entendre quelques grandes pages de la musique classique.

    Programme :

    Le vendredi 13 mai, à la Maison Jonathas : Maya Macklakiewicz, violon et Anthony Pieters, piano, dans des œuvres de M. Ravel, E. Ysaye, J. Brahms.

    Le vendredi 20 mai, à la Maison Jonathas : Emmanuel Tondus, violoncelle, dans les Suites n° 1, 2 et 3 pour violoncelle seul de J.S. Bach.

    Le dimanche 5 juin, à la Maison Jonathas, Walther Meneghello, clarinette et Nicolas Laline, piano dans des œuvres de Fr. Poulenc, A. Piazzola, W. Lutoslavski, E. Chausson.

     

    2012

     

    Le Festival Musical d’Enghien 2012 s’est ouvert le mercredi 4 avril 2012, en l’église Saint-Nicolas.

     

    Les Archives

     

    Elise Gabele et Marie de Roy, sopranes et Michel Van den Bossche à l’orgue, ont interprété Les Leçons de Ténèbres de François Couperin, qui vécut à Paris (1668–1733), et fut organiste de l’église Saint-Gervais. En 1693, Louis XIV le nomma musicien à la Chapelle Royale.

    Benoît Lobet, doyen d'Enghien indique :

    Le Livre des Lamentations a longtemps été attribué au prophète Jérémie. En réalité d’auteur inconnu, mais placé dans l’Ancien Testament juste après Jérémie (ce pourquoi, sans doute, il lui fut longtemps associé), ce texte consiste en une grande plainte devant le tourment de l’exil des Juifs à Babylone… Il n’est pas étonnant que la liturgie chrétienne ait longtemps fait de ces Lamentations la trame de sa méditation pascale. Au XVIIe siècle, ce texte était chanté le Mercredi Saint lors d’un Office appelé "leçons des ténèbres".

    Lettre hébraïque après lettre hébraïque (chaque lettre de l’alphabet hébreu étant la première de chaque strophe dans le texte original, et chantée en hébreu), des sopranes faisaient entendre sa plainte dans la soirée ou dans la nuit, et, après chaque leçon, le célébrant éteignait un cierge pour rendre plus obscures encore les ténèbres de l’existence humaine, qui ne doivent s’éclairer, finalement, que dans la nuit de Pâques et à la clarté parcimonieuse, mais peu à peu éclatante, du Ressuscité…

    Du point de vue musical, c’est l’une des plus belles pièces du répertoire baroque français – l’une des plus difficiles à interpréter, aussi. Du point de vue de la foi, c’est l’une des plus belles méditations que je sache sur le mystère de Pâques.

     

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    Le Festival Musical d’Enghien, à la veille de ses 20 ans d’existence, sous la direction de Michel Van den Bossche, a présenté le 6 octobre 2012, à Bruxelles, un concert original et novateur dans un lieu chargé d’histoire.

    Les ArchivesC’est en l’église Saint-Denis de Forest qu’un groupe d’artistes, d’horizons différents mais unis par l’amour de la musique, a décidé de poser ses bagages, l’espace d’une soirée. Cet édifice, de style romano-gothique surprenant, a survécu au fil des siècles, tantôt restauré, tantôt sauvegardé. Les traces laissées par nos ancêtres et l’acoustique qui y résonne en font un personnage à part entière.

    L’orchestre Hainaut-Picardie, placé sous la baguette de Jean-Pierre Jorion, s’est joint à Martine Gaspar, contralto, pour nous faire voyager, découvrir ou redécouvrir des auteurs de grands talents.

    Au programme de cette soirée, Vivaldi avec le Stabat Mater RV 621 et la Cantate Cessate, omai cessate RV 684, Mozart et son Divertimento KV 136 pour orchestre, mais également des sonates pour trompettes et orchestre d’un compositeur baroque tchèque très rarement programmé: Vejvanovsky.

    Ce concert a été présenté par la comédienne Audrey D’Hulstère, qui assura une promenade musicale permettant au public de l’accompagner dans des explications originales et amusantes, et invitant les plus curieux et moins avertis à être replongés dans le contexte des compositions de ces artistes des 17e et 18e siècles.

     

    Sources : Annales du Cercle Royal Archéologique d'Enghien - Enghien en musique.